Massacre à la Bposteuse !

Massacre à la Bposteuse !

Nous en avions écrit quelques lignes voici peu. Depuis, le mouvement baissier très anormal de Bpost perdure et s'est même amplifié. Tout ceci sans un réel facteur suffisant pour expliquer l'ampleur de la chute du titre depuis la publication des résultats.

Comme un signal?

Le jour même, la presse financière parlait de résultats "canon". Ah mais oui, il y avait une assurance-groupe qui coûterait plus cher que prévu. Mais ils ont dû être nombreux, ceux qui auront acheté à l'aveugle....

Ce cataclysme est inexplicable et surprenant.

A moins que...

Quand on prend le temps d'observer l'évolution du titre, on constate ceci, et de façon récurrente (nous mettons entre parenthèses les échanges supposés entre les gros actionnaires, qui se fichent éperdument des "bons pères de famille" à qui l'on a conseillé d'investir en Bourse :

  • Ouverture des marchés : le titre part sensiblement à la hausse ("on" ne vend pas ses actions de la veille, "on" laisse les pigeons s'emballer)
  • Après une hausse modeste, soit dans l'heure qui suit : "on" vend.
  • Quand ce beau monde a vendu, "on" s'empresse de racheter, au plus bas, en attendant le lendemain...
  • Comme tout chat échaudé craint l'eau froide, "on" se dit que les quidams ne vont pas se ruer sur un titre qui se retrouve systématiquement massacré en fin de séance. Donc "on" vend quand même, quitte à faire moins de bénéfices.

De la fiction, direz-vous?

Seul l'avenir nous le dira.

Quel avenir?

C'est là toute l'astuce des paramètres cachés, sauf des initiés, bien sûr. Bizarrement, le cours trottine autour de 18€, voire un peu moins.

A quoi ce chiffre correspond-il?

Après le cataclysme, il n'est plus pertinent de parler de supports ni de résistances. Or le cours semble planté là, au milieu d'un désert boursier.

Rappelons que l'Etat possède encore la moitié du capital. A l'heure où l'on demande aux médecins "d'encourager" la reprise du travail des jobbeurs malades pour assainir le sacro-saint Budget, on s'étonne que le même Etat reste sans réagir face à la réduction drastique de son capital.

Sauf si...

Sauf si, entre gens de bonne compagnie, circulait l’information d'une prochaine opération dilutive, avec un titre qui serait fixé... à 18€ et même un peu moins?

Encore une fois, seul l'avenir nous le dira. Mais cette hypothèse, même si elle est complotiste, n'en serait pas moins explicative du plongeon en eaux profondes du titre.

Bien sûr, si ceci se produit, on oubliera qu'il y aura eu des initiés parfaitement au courant de la future manoeuvre. Au détriment, cela va sans dire, des petits porteurs. Comme de bien entendu...

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