Claque Boursière ; Vers Les Métaux Précieux?
Voici plus d’un an, je publiais un article très pessimiste quant à l’avenir de notre économie mondiale : « Investissez, qu’ils disaient! »
J’y dénonçais que nous étions alors au plus haut, contre toute logique. Le Dow Jones battait records sur records et se situait, à l’époque, à plus de 22.000 points. J’ajoutais que la BCE serait sans doute obligée d’assouplir sa politique budgétaire, et que ce soutien, artificiel, finirait par anéantir la « bonne santé » de nos entreprises européennes, Pour finir, je dénonçais l’endettement effréné qui permettait de telles performances.
Je suggérais de se diriger vers les métaux précieux, le pétrole, notamment.
Ai-je eu tort ? Sur le momentum, bien évidemment. Sur les conseils, je ne le pense pas.
Certes, le Down Jones a grimpé ensuite jusqu’à près de 27.000 euros. Un formidable rallye s’est mis en place durant toute cette année. Malgré les difficultés budgétaires italiennes, ou de la Grèce ; les pressions indépendantistes, le vote en faveur du Brexit, l’élection présumée catastrophique de Donald Trump, les indices mondiaux ont suivi le mouvement, avec quelques corrections au passage.
On nous avait avait pourtant annoncé un Brexit dévastateur, l’indépendance de la Catalogne, une élection américaine controversée et utopique, suivie de tensions avec la Corée du Nord. Rien de cela ne s’est produit.
Pas davantage que le mur mexicano-américain, ni l’apaisement des tentatives nationalistes en européennes.
Les marchés ont toujours raison
Que du contraire. Les marchés ont toujours raison, certes. Mais ils ont dû leur progrès à un aveuglement sans précédent et un surendettement insensé.
Et voici surgir une guerre commerciale par degrés avec la Chine, avec ses chutes et ses rebonds, au « hasard » de tweets contradictoires, qui ont fait la pluie et le beau temps. Le Président des Etats-Unis sait ce que signifie la spéculation, surtout quand chaque décision conduit à une réaction immédiate des marchés. N’allons pas plus loin.
A présent le Dow Jones est passé de 27.000 à 24.300 points. Le CAC 40 a grimpé jusqu’à 5.500 points. Aujourd’hui, il est à 4.700 points. Et nous pensons que ce n’est qu’un début. Nous serons bientôt proches des seuils décrits voici un an.
Aujourd’hui, c’est le Brexit lui-même qui est mis en péril ; la France et l’Allemagne connaissent des revers sociaux essentiels. Quant à la Belgique, et son gouvernement qui ne fonctionne plus que sur une patte, elle est l’illustration de l’incapacité politique à gérer les problèmes des gens au détriment des marchés florissants.
18% de popularité pour le Président Macron, un parti d’extrême-droite en Italie, bientôt suivie par l’Espagne, une chancelière désavouée, une négociatrice du Brexit désavouée par son propre gouvernement. Un président français qui crie victoire pour avoir augmenté de 100 euros le SMIC. Lamentable, consternant.
Vers les métaux précieux
Dans quelle chimère avons-nous grandi ? Il est clair à présent que le rétro-pédalage de la correction actuelle sera difficile, même si les marchés continueront d’avoir raison. Mais aujourd’hui, les marchés ne suivront plus la courbe montante. Les marchés détestent les incertitudes, et celles que nous exposions ci-dessus ont pu bénéficier des apaisements irresponsables, au nom d’une saine économie. Mais impossible désormais de tricher davantage.
Les métaux précieux sont et restent une priorité.
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